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Les deux organisations s’unissent pour renforcer le lobbying patronal face au gouvernement et proposer de nouvelles réformes pour booster la compétitivité et la croissance des entreprises françaises.

Le conseil des ministres examinait ce matin le projet de loi instaurant la Banque publique d’investissement (BPI) promise par François Hollande pour faciliter le financement des PME. C’est Jean-Pierre Jouyet, directeur général de la Caisse des dépôts et Consignations, qui assurera la présidence de la structure.

Les doléances des entrepreneurs ont été entendues hier à Bercy : le ministre Pierre Moscovici et Fleur Pellerin, en charge des PME et de l’économie numérique, ont confirmé que certaines des mesures fiscales inscrites dans le Budget 2013 seront assouplies afin de les rendre moins pénalisantes pour les start-up.

Afin de mieux cibler les PME, le gouvernement souhaite réformer le Crédit d’Impôt Recherche (CIR) en modulant ses taux en fonction de la taille des entreprises. Rien n’est encore acté, mais la ministre en charge des PME, Fleur Pellerin, a annoncé que cette piste serait privilégiée.

Selon le dernier classement du magazine Challenges, le patron de LVMH Bernard Arnault reste le patron le plus riche de France avec une fortune estimée à 21,4 milliards d’euros. Le fondateur d’Auchan Gérard Mulliez (21 milliards d’euros de patrimoine) et héritière du groupe l’Oréal Liliane Bettencourt (17,5 milliards) complètent le podium.

Les entreprises financent aujourd’hui quasiment la moitié du budget des formations continues en université.

Pour encourager les entreprises à embaucher en alternance, un système de bonus malus pourrait être mis en place sur la taxe d’apprentissage.

Christine Lagarde l’a annoncé dans Le Figaro : les contribuables qui investissent dans les entreprises de moins de 2 000 salariés pourront bénéficier d’une réduction de leur Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF).

Plus de médiation du crédit en 2011 ? Le PDG de la Société Générale estime que le financement des entreprises pourrait se passer de l’intervention de la médiation du crédit dès la fin de l’année. « Les banques ont revu leurs dispositifs en interne. A notre sens, les choses peuvent fonctionner normalement », a-t-il indiqué hier lors d’une réunion sur le thème du crédit aux entreprises. Gérard Rameix, présent pour l’occasion ne s’est pas montré aussi optimiste. Dans le dernier rapport de la médiation du crédit, une montée de la demande des TPE a été mise en évidence qui inquiète le médiateur national du crédit.    

Les TPE sollicitent toujours plus le médiateur du crédit. Les Banques multiplient les promesses en direction des TPE pourtant d’après le bilan de l’activité de la médiation du crédit pour le mois de février, il semble que les très petites entreprises ont toujours du mal à accéder à un financement. « Les sociétés de moins de 10 salariés représentent au mois de février 88 % des entreprises entrées en médiation, soit 5 points de plus en deux mois », explique le dernier rapport du médiateur.