Le conseil des ministres examinait ce matin le projet de loi instaurant la Banque publique d’investissement (BPI) promise par François Hollande pour faciliter le financement des PME. C’est Jean-Pierre Jouyet, directeur général de la Caisse des dépôts et Consignations, qui assurera la présidence de la structure.
La Banque Publique d’investissement (BPI), annoncée par le candidat François Hollande pendant sa campagne électorale, n’est pas une réalité. Cette promesse en est encore au stade du projet de loi, un texte d’ailleurs examiné ce matin en Conseil des ministres (le Parlement le validera ou non dans les prochains jours).
Oseo, FSI et Caisse des dépôts
Ce passage à l’Elysée a toutefois permis de préciser certains contours de la future BPI : on savait déjà que cet établissement s’adresserait en priorité aux PME en mal de prêts bancaires. Et qu’il mutualiserait une partie des services d’Oséo, de la Caisse des dépôts et Consignations et de sa filiale, le Fonds Stratégique d’Investissement (FSI).
Depuis ce matin, on connaît aussi son organigramme: le premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé que Jean-Pierre Jouyet, actuel directeur général de la CDC, prendra la présidence de la Banque Publique d’investissement. De son côté, Nicolas Dufourcq, numéro de deux de Cap Gemini, assurera une mission de « préfiguration » de sa direction générale.
La BPI aura pour mission première d’accorder des crédits mais aussi d’accompagner les entreprises dans leur processus de développement à l’export, l’innovation et le développement durable.
Ses fonds propres devraient s’élever à 20 milliards, mais sa capacité de financement en prêts et garanties sera de l’ordre de 30 milliards.
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