Une place au chaud pour Ségolène Royal à la BPI

A l’occasion du premier conseil d’administration de la Banque Publique d’Investissement (BPI), Jean-Pierre Jouyet, président de cet organe chargé de soutenir financièrement les petites entreprises, proposera la nomination de Ségolène Royal au poste de vice-présidence.

Dès sa candidature à la présidentielle de 2007, Ségolène Royal avait proposé la création d’une nouvelle banque publique chargée de relayer les besoins des petites entreprises en mal de financements. Elle en avait d’ailleurs créé une en Poitou-Charentes dont elle préside le Conseil régional.

Un Prêt pour l’Innovation

Ce projet s’est concrétisé en début d’année à l’échelle nationale sous l’impulsion de François qui avait repris cette proposition dans son programme de candidat : l’objectif était de regrouper au sein d’une même structure les services d’Oséo, du Fonds stratégique d’investissement (FSI) et de la Caisse des dépôts et Consignation. C’est chose faite depuis janvier. En guise de hors d’œuvres, la nouvelle banque, présidée par l’ancien président de l’Autorité des Marchés Financiers et directeur de la CDC Jean-Pierre Jouyet, a lancé un Prêt pour l’Innovation et une avance au Crédit Impôt Recherche (CIR).

Jeudi, le président Jouyet complètera son équipe exécutive lors du premier conseil d’administration de la BPI organisé à Dijon. A cette occasion, il proposera le nom de Ségolène Royal pour occuper l’un des deux sièges de la vice-présidence de l’organe public. Il l’a annoncé ce matin au micro de France Inter, vantant les mérites de l’ex-candidate à l’Elysée qui « a porté ce projet depuis très longtemps et pourra jouer un rôle très important en tant que porte-parole des actions de la BPI » auprès du public, du monde politique et des entreprises.

Dans un décret paru mardi au Journal Officiel, la présidente de la Région Poitou-Charentes, a été désignée comme représentante des Régions au sein du Conseil d’administration de la BPI. Le président de la Région Ile-de-France Jean-Paul Huchon figure également sur la liste, comme Louis Gallois, auteur du rapport sur la compétitivité remis en novembre au gouvernement.

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