Plus inquiets qu’en janvier pour l’économie du pays, les chefs d’entreprises sont plus nombreux à rencontrer des problèmes de trésorerie. Ils sont en revanche toujours autant à se déclarer confrontés à des mesures de durcissement d’accès au crédit et sont de moins en moins nombreux à juger leur relation avec leur banquier satisfaisante.
Plus nombreux qu’en début d’année à s’inquiéter pour l’économie française (80% contre 72% en janvier), les chefs d’entreprises interrogés dans le cadre du baromètre KPMG sur le financement et l’accès au crédit des PME sont également plus nombreux à déclarer rencontrer des problèmes de trésorerie ou de financement : 33% contre 29% il y a 3 mois.
68% déclarent avoir au moins un besoin de financement alors qu’ils n’étaient que 60% en janvier.
Ce sont les besoins de financement d’exploitation (trésorerie, escomptes…) qui enregistrent la hausse la plus importante : 40% contre 32% il y a 3 mois. Mais les besoins de financement de l’investissement vont également croissants : 41%, soit 3 points de plus qu’en janvier.
Un peu plus des trois-quarts des dirigeants disent avoir été confronté à au moins une mesure de durcissement de l’accès au crédit. Une proportion en progression d’un point seulement par rapport à janvier mais de 17 points par rapport à il y a un an.
La nouvelle édition du baromètre KPMG sur le financement et l’accès au crédit des PME rapporte également que les chefs d’entreprises ont des contacts plus fréquents avec leur(s) banquier(s) (au moins un contact hebdomadaire pour près d’un tiers contre à peine plus de 27% il y a trois mois). Mais de moins en moins qualifie leur relation de satisfaisante : 85%, soit un niveau en baisse de 5 points par rapport à janvier et également inférieur aux pourcentages de satisfaction relevé en 2009.