Les banques françaises touchées de façon relative par les événements égyptiens

Si les banques françaises sont plus exposées que leurs voisines européennes en Egypte, où la contestation règne, leur santé financière n’est pas en danger.

Elles n’ont pas de quoi s’alarmer, les banques françaises.  D’après une étude de La Tribune, bien qu’elles soient engagées de façon plus conséquente (17,1 milliards de dollars) en Egypte, où l’on atteint le 14ème jour de contestation en ce lundi 7 février 2011, que leurs voisines britanniques (10,7 milliards de dollars) ou italiennes (6,3 milliards de dollars), bien que ce chiffre ait été doublé sur les cinq dernières années, leur état de santé n’est pas alarmant.

En effet, à titre d’exemple, la filiale égyptienne de BNP Paribas représente 0,2% du total des résultats du groupe, celle du Crédit Agricole représente 1,5%, tandis que celle de la Société Générale représente 3%. Avec 4 milliards d’euros de crédit et 6 milliards de dépôt, cette dernière est donc la plus impliquée dans le pays. Le cours de son action a d’ailleurs décroché de 3,1%, récemment, en une semaine.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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