Les données d’un rapport récemment publié par la Banque centrale européenne, indique que la situation vécu en France par les très petites entreprises et ressentie de la même manière dans les autres pays de l’Union : les conditions d’accès au crédit bancaire se sont dégradées au premier semestre.
La difficulté d’accès au crédit est un problème partagé par toutes les petites entreprises d’Europe. C’est ce que révèle une publication de la banque centrale européenne (BCE) sur l’accès au financement des PME de l’Union.
Le rapport de la BCE indique en effet que l’accès au financement apparaît au second rang des préoccupations des petites entreprises, après la recherche de nouveaux clients. Au cours du premier semestre 2009, seulement la moitié des jeunes entreprises de moins de 20 salariés ont pu obtenir le montant du prêt qu’elles avaient sollicité quand ce taux s’élève à 70% pour les entreprises plus grandes et plus anciennes.
D’un point de vue plus général : 43% des PME interrogées ont déclaré avoir constaté un durcissement des conditions d’accès au crédit (10% ont tout de même déclaré sentir une amélioration de la situation).
Si la BCE se satisfait d’afficher une importante proportion de demandes en partie ou complètement satisfaites : 77%, le taux global (petites et moyennes entreprises confondues) des refus : 12% est en réalité beaucoup plus élevé pour les petites et très petites entreprises, précisément celles pour qui dépendent le plus du soutien des banques.
En France, les besoins des très petites entreprises se font sentir et sont confirmées par le bilan qu’a fait René Ricol, le médiateur du crédit, des demandes de médiation pour la première quinzaine de septembre. « Les TPE recommencent à souffrir », explique-t-il. A l’heure de la reprise, ce sont leur demande de trésorerie qui semble grossir la pile des dossiers en médiation.
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