La TVA sociale verra bien le jour

La création d’une TVA sociale est une bonne nouvelle pour les entreprises. Ça l’est moins pour les consommateurs sauf si leur salaire augmente.

En l’espace de cinq ans, la TVA sociale est devenue un véritable serpent de mer pour le gouvernement. En 2007, son irruption dans la campagne des législatives avait coûté des sièges parlementaires à l’UMP. Depuis, la question revient au gré des prises de position des uns et des autres pour doper la compétitivité des entreprises françaises.
Il y a ceux qui s’y opposent en raison du nouveau coup dur qu’elle porterait à la consommation.
Et puis il y a ceux qui voient en elle la panacée des maux qui pénalisent le tissu industriel français et les PME.

Le gouvernement a annoncé ce matin, par la voix de la ministre du Budget Valérie Pécresse, que la TVA sociale verrait le jour avant l’élection présidentielle, soit avant le mois d’avril.
Le but est d’utiliser un nouvel impôt indirect sur la consommation pour faire baisser les charges sociales payées par les entreprises. Cette taxe ne serait pas appliquée sur les marchandises produites en France, mais sur certaines importations provenant des pays émergents.

La TVA sociale vise également à rapprocher le système français du modèle allemand où le droit du travail est moindre.
Mais la mesure est déjà critiquée par l’opposition et les syndicats, qui y voient une nouvelle atteinte au pouvoir d’achat de consommateurs, après la récente hausse de la TVA réduite de 5,5% à 7%. Elle sera débattue lors du sommet social prévu à l’Elysée le 18 janvier, a souligné Valérie Pécresse.

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