Cette banque de l’industrie va voir le jour dès le mois de février : elle sera dotée d’un milliard d’euros en fonds propres, ce qui devrait, dans un premier temps, lui permettre de distribuer douze fois plus de prêts que les dispositifs déjà existants.
Débloquer le crédit en faveur des PME, et notamment celles du secteur industriel. C’est l’objectif de la banque publique de l’Industrie dont la création, dès le mois de février 2012, a été annoncée par le Chef de l’Etat Nicolas Sarkozy à l’occasion de son interview télévisée du 29 janvier.
Cette nouvelle entité sera une filiale d’Oséo, actuelle banque des PME, mais sa force de frappe devrait être décuplée. Elle va être dotée d’un milliard d’euros en fonds propres ce qui devrait lui donner une capacité de 12,5 milliards d’euros d’opérations supplémentaires : garanties, innovation, prêts classiques, prêts participatifs etc…
Son capital de départ est le fruit d’un redéploiement d’une enveloppe issue du Grand Emprunt contracté en 2010 dans le cadre des investissements d’avenir, a précisé l’Elysée dans un communiqué.
Le constat ayant conduit à la création de cette entité a été martelé par le président Sarkozy lors de son intervention télévisée : « les banques ne prêtent pas assez, et quand elles prêtent, elles prêtent trop cher » a martelé le Chef de l’Etat.
Cette Banque publique ciblera « les établissements de taille intermédiaire qui sont le coeur de l’économie», a précisé Nicolas Sarkozy, avant d’assurer aux chefs d’entreprise et aux investisseurs que « ces fonds seront injectés dans l’économie réelle et non pas dans l’économie financière ».
Rappelons que François Hollande, candidat PS à l’élection présidentielle, a également promis la création d’une banque publique d’investissement qui s’appuierait régionalement à la fois sur Oséo, le Fonds stratégique d’investissement (FSI) et la Caisse des dépôts et Consignations.
Partenaire-financier.eu - Tous droits reservés © 2016 -