Pour une bonne gestion des risques fiscaux

Le risque fiscal figure parmi les principales préoccupations des chefs d’entreprise. Il fait partie des domaines clefs de la gestion d’entreprise. Aussi une gestion inefficace de la fiscalité met en danger la performance générale de la société.

Les organes de gestion ne connaissent pas forcément le risque fiscal, ce qui cause des préjudices importants pour l’entreprise. En effet, il arrive que des événements inattendus ou mal anticipés entraînent une charge fiscale non prévue à laquelle doit faire face l’entreprise. Néanmoins, en réalisant une gestion fiscale performante, une société est en mesure de minimiser la charge fiscale, et donc, de réaliser plus d’économies. Il appartient donc au spécialiste de la fiscalité de mettre en place une politique de gestion des risques.

En France, comme dans le reste du monde, l’administration fiscale cherche par tous les moyens à optimiser ses recettes. Aussi, une bonne gestion de la fiscalité est le meilleur moyen pour que l’entreprise puisse survivre à la crise. Les chiffres l’attestent. Dans le dernier baromètre publié par l’Ifop pour Fiducial, la quasi-totalité des petits patrons (91%) sont conscients de l’importance de la fiscalité dans le succès de leurs entreprises. Pour eux, il ne faut compter que sur une gestion efficace du risque fiscal pour échapper à cette épée de Damoclès brandie par l’administration fiscale.

Comptable dans les PME ou spécialiste du droit fiscal dans les grandes firmes, la personne chargée de la gestion du risque assure le contrôle et le redressement fiscal. Prudence, prévoyance, sens de l’anticipation… Telles sont les qualités requises pour se préparer aux éventuels risques fiscaux. En outre, l’évolution de la politique et de la législation fiscale d’un pays peut constituer une source de risques fiscaux. En France, comme dans les autres pays d’Europe, beaucoup d’entreprises ont du mal à sortir de la crise. Les nouvelles taxations génèrent des difficultés financières. La mise en place d’une politique solide visant à contrôler les éventuels changements de politique fiscale et les hausses est donc importante. Elle assure la compétitivité globale de l’entreprise.

Le processus de gestion des risques fiscaux se fait en 5 étapes. Après l’identification des risques, c’est la maîtrise des risques fiscaux qui doit être effectuée pour déterminer le coût. Vient ensuite l’étape de l’évaluation qui consiste à étudier les avantages et la gravité des risques fiscaux. Le gestionnaire du risque est également tenu de déterminer le niveau auquel l’entreprise ne peut plus tolérer afin de prendre la décision appropriée.