Numérique : pourquoi les PME séduisent de nouveau les investisseurs

Après une fin d’année 2012 catastrophique, les capitaux ont fait leur retour en force dans les entreprises. Pas toutes : celles du numérique, les plus porteuses d’innovations, semblent retrouver les faveurs des investisseurs.

Et si le capital-investissement redémarrait en France ? Rappelons qu’il existe un dispositif, baptisé « ISF-PME » qui permet, comme son nom l’indique, aux investisseurs de bénéficier d’une déduction fiscale de leur Impôts sur la Fortune à hauteur de 50%. Cette « niche » s’applique, dans la limite de 45 000 euros, aux investissements réalisés dans les entreprises européennes de moins de 250 salariés. Un taux qui sera maintenu en 2014.

80% d’investissements en plus cette année

Selon le dernier baromètre Fibamy, la hausse des capitaux investis dans les start up numériques s’élève à 80% sur le premier semestre 2013 pour s’établir à 15 millions. Un résultat d’autant plus remarquable que l’année 2012 s’était achevée sur une tendance catastrophique (-40%) sous le double effet négatif de la hausse de la pression fiscale et de la loi de finances dont le contenu avait refroidi les ardeurs des business angels.
Selon d’autres observateurs, il y aurait également eu un « Pigeon », ce collectif d’entrepreneurs qui s’était constitué à l’automne dernier pour protester contre la hausse de la fiscalité sur les plus-values liées aux cessions d’entreprises. Les Pigeons s’étaient notamment posés en défenseur des start up innovantes en quête d’investisseurs pour se développer.

Enfin,  une fois n’est pas coutume, certains aspects de la pression fiscale a peut-être eu du bon : la hausse de l’Impôt sur la Fortune inciterait par exemple les contribuables les plus riches à investir dans les entreprises pour défiscaliser.

Post author

Laisser une réponse