Les PME françaises peu adeptes du financement par la bourse

C’est probablement un blocage culturel : la Bouse de Paris ne compte que 562 PME et ETI (établissement de taille intermédiaire) cotées. C’est très peu par rapport aux pays anglo-saxons. D’autant que le nombre d’introductions a baissé en 2011.

Les PME françaises et la Bourse, ça ne colle toujours pas. Ou si peu.

Bourse : Faillites et fusion

Selon le dernier rapport annuel de l’Observatoire du financement des entreprises par le marché, le ratio entre les nouvelles introductions de PME en bourse et les sorties est négatif  en 2011: 22 petites et moyennes entreprises (PME) et entreprises de taille intermédiaires (ETI) sont entrées sur le marché mais 30 en sont sorties (elles étaient 17 en 2010), de la volonté même des émetteurs dans la majorité des cas, et, dans les autres, le retrait fut consécutif à des fusions-acquisitions, ou à des situations de faillites.

Selon l’Observatoire, « la capitalisation des entreprises procédant à un retrait représente quatre fois celle des entreprises qui y entrent ».

Baisse de la capitalisation

Ces sorties de marché ont fait baisser de 25%, soit à 62 milliards d’euros, la capitalisation totale des petites et moyennes valeurs, note encore l’enquête, avec une incidence plus importante sur les marchés réglementés par rapport au marché organisé (Alternext).

Néanmoins, l’ensemble des opérations ainsi que les 147 entrées à la cote depuis 2010  ont permis aux entreprises de dégager un financement de 1,75 milliard d’euros l’année dernière, un résultat en hausse de 5% par rapport à l’année précédente.
Un bilan néanmoins toujours insuffisant pour que ce mode de financement par les cours supplante l’intermédiation bancaire.

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