Les nouvelles mesures de la politique industrielle du gouvernement

Dans son discours de clôture des états généraux de l’industrie, Nicolas Sarkozy a indiqué aujourd’hui (jeudi 4 mars) les mesures qu’il entend appliquer pour favoriser un redéveloppement industriel et voir la production du secteur augmenter de 25% d’ici 5 ans.

Une augmentation de 25% de la production industrielle française d’ici 2015 ! Voilà l’objectif fixé par Nicolas Sarkozy ce matin à l’occasion de son discours de clôture des états généraux de l’Industrie.

Les 35 heures, les charges sociales, le manque d’investissement et d’innovation des entreprises, voilà pour le président les principales causes responsables de la désindustrialisation française qui s’est accentué en 2000. A l’époque, 16% de la population active occupait le secteur, aujourd’hui la proportion a reculé à 13%.

Pour inverser la tendance, Nicolas Sarkozy à présenter des mesures, choisies parmi celles que les 5000 acteurs des états généraux de l’industrie ont formulé ces 3 derniers mois.

500 millions d’euros seront affectés à des prêts verts bonifiés pour favoriser l’investissement des entreprises dans des outils de production plus respectueux de l’environnement.

300 millions d’euros seront alloués à la structuration des filières industrielles et 200 autres millions accordés aux entreprises qui feront le choix de revenir en France : primes à la relocalisation.

Une Conférence nationale de l’Industrie devra permettre de formuler d’ici septembre des « mesures concrètes d’allègement et de simplification » de la réglementation, a expliqué le président qui a chargé par ailleurs Christine Lagarde (ministre de l’Economie) de proposer, avec la même exigence de délai, un nouveau produit d’épargne destiné à financer l’Industrie.
« D’ici l’été un nouveau cadre fiscal (…) encouragera vraiment l’épargne à s’orienter vers le financement en fonds propres des entreprises » a-t-il également déclaré.

Autre mesure, un médiateur de la sous-traitance sera nommé.
A l’image du médiateur du crédit, placé lui entre les banques et les entreprises, le médiateur de la sous-traitance aura la position d’intermédiaire chargé de diffuser les bonnes pratiques entre d’une part les grosses industries et d’autre part les PME sous-traitantes.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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