Les banques veulent moins de chèques pour faire des économies

Diviser par deux le nombre de chèques en circulation d’ici à 2017 : c’est ce que préconise un rapport réalisé par le Comité consultatif du secteur financier (CCSF). Pour les banques, l’objectif est de réduire les frais de traitement sur la monnaie scripturale et généraliser les transactions par prélèvement par le biais des fameuses cartes de crédit.

Le paiement par chèque décroît mais il résiste (-5% seulement depuis 2009) malgré la diversification d’autres moyens de règlement: en volume de transaction, ce sont bien le virement et le prélèvement qui arrivent aujourd’hui en tête, mais, en valeur, le titre chèque rafle toujours la mise : 1 828 milliards d’euros en 2010, encore loin devant les 1 122 milliards générés par les prélèvements.

Cartes de crédit et internet

Pour les banques, le chèque est trop cher. Il nécessite des frais de traitement beaucoup plus coûteux que les opérations par cartes et les prélèvements directs.

C’est pourquoi le rapport réalisé par le Comité consultatif du secteur financier préconise de réduire par deux le nombre de chèques en circulation d’ici à 2017, au profit des autres moyens de paiement, par cartes évidemment (majoritaires depuis 2006) mais aussi des opérations réalisées directement aujourd’hui via les téléphones portables et internet.

Nombreux interdits bancaires

Selon la banque de France, 5,2 millions incidents de paiement sur les chèques, liés à des interdits bancaires, ont été déclarés 2011, selon les chiffres de la Banque de France, soit une augmentation de  7,7% par rapport à 2010.

Sur ces dix dernières années « la part de marché du chèque a ainsi été divisée par deux », un mouvement que le secteur bancaire souhaite donc amplifier dans les cinq prochaines années.

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