L’épargne salariale en hausse de 7%

Selon l’Association française de la gestion financière (AFG), les sommes investies sur les comptes d’épargne salariale a atteint 117,5 milliards d’euros en 2015.

Voilà un beau bas de laine : 117,5 milliards, c’est le montant des encours calculés sur les différents dispositifs de l’épargne salariale proposés en 2015 par quelque 300 000 entreprises à environ 10,5 millions de salariés.
L’épaisseur de cette grosse enveloppe a encore gonflé de +7% en 2015, affirme l’Association française de la gestion financière (AFG), un résultat qu’elle attribue à la bonne tenue des marchés boursiers sur lesquels l’épargne salariale est, en partie, indexée. Cette conjoncture favorable a permis au système de ressortir en hausse sur l’ensemble de l’année, malgré une collecte négative de 400 millions d’euros (12,5 milliards en dépôts, inférieurs aux retraits estimés à 12,9 milliards d’euros).

Fonds diversifiés

Entre l’intéressement, la participation aux bénéfices ou encore les actions, l’épargne salariale représente une diversité de portefeuilles Parmi les placements les plus en vue actuellement,  les fonds ISR (Investissement socialement responsable), qui affichent une hausse de +14,5% des encours de 14,5% et atteignent 22 milliards d’euros. Avec 5,2 milliards d’euros, les «fonds solidaires» progressent très nettement (+27%). Quant aux fonds d’actionnariat salarié, ils culminent à 45,9 milliards d’euros, mais restent minoraitaires par rapport aux fonds dits «diversifiés» (investis largement en actions) avec leurs 71,6 milliards d’euros.

Selon l’AFG, les salariés ont perçus 12,5 milliards d’euros en 2015 au titre d eleur épargne d’entreprise, un chiffre en progrès de +2,5% par rapport à 2014. Voici comment se décompose ce gain : 3,5 milliards d’euros au titre de la participation, 3,8 milliards d’euros au titre de l’intéressement, 2,7 milliards d’euros au titre des versements volontaires des salariés et 2,5 milliards d’euros au titre de l’abondement des entreprises. En principe, ces sommes peuvent être investies sur un ou plusieurs Fonds communs de placement en entreprise (FCPE) et utilisables après cinq ans (ou à la retraite).

Post author

Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

Laisser une réponse