Financement participatif : le plafond relevé

Le ministre de l’Economie Emmanuel Macron a annoncé une série de mesures destinées à encourager le financement participatif entreprises.

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Déjà assoupli en 2014, le mécanisme du crowdfunding récemment introduit en France, va être de nouveau desserré pour ouvrir encore un peu plus les vannes du financement en direction des entreprises. C’est le ministre de l’Economie Emmanuel Macron qui a dévoilé les mesures destinées à augmenter l’enveloppe collectée auprès des investisseurs et « élargir le champ d’action des plateformes internet » par lesquels les fonds transitent.

En 2014, la ministre en charge des PME et de l’économie numérique Fleur Pellerin avait déjà contribué à dégraisser le système en supprimant le quitus délivré par l’Autorité des Marchés Financiers pour les opérations de crowdequity, ou financement participatif en échange de parts sociales. Pour les prêts drainés sur les plateformes, un premier palier libéral avait été franchi avec un plafonnement fixé à 1 million d’euros.

Cette barrière, Emmanuel Macron va la faire sauter : la nouvelle limite sera de  2,5 millions d’euros  et, pour les particuliers, le montant des prêts participatifs avec intérêt passera de 1.000 à 2.000 euros et celle des prêts sans intérêt de 4.000 à 5.000 euros, a précisé le ministre de l’Economie.
Dans un communiqué, Nicolas Lesur, président de l’association FPF (Financement Participatif de France (FPF) qui fédère la plupart des plateformes, s’est félicité des mesures annoncées par Bercy qui permettront « d’offrir des possibilités de financement plus larges ». En septembre 2015, il avait fait publier une liste de quinze propositions pour développer et encourager ces sources alternatives de financement qui restent, faute parfois d’informations suffisantes, encore peu connues des entreprises mais s’imposent à celles qui ne parviennent pas obtenir de crédit dans le circuit bancaire classique.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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