Depuis un peu plus de deux ans, 700 000 personnes ont opté pour le régime de l’auto- entrepreneur. Mais seules 25% d’entre elles ont généré un chiffre d’affaires positif.Selon l’Acoss, origanisme qui fèdère les Urssaf, 227 500 des 700 000 auto-entrepreneurs ont réalisé un chiffre d’affaires depuis le début de leur activité, c’est environ un tiers du total : au terme du premier trimestre 2011, le chiffre d’affaires global des auto-entrepreneurs se chiffre à 785 millions d’euros (3,1 milliards sur l’ensemble de l’année 2010).
[...]Les auto-entrepreneurs n’ayant réalisé aucun chiffre d’affaires devraient finalement être exonérés ou remboursés de la Cotisation foncière des entreprises (CFE).
[...]Un site internet, une offre de services bancaires adaptés et une assurance multirisque professionnelle, la Banque Postale surfe sur la vague auto-entrepreneur qui en 2009 a maintenu à flot les chiffres de la création d’entreprise.
[...]Les contribuables qui souhaitent tutorer un candidat à l’auto-entreprise peuvent se voir accorder une réduction d’impôt sur le revenu fixée à 1 000 euros.
[...]Le Parlement français a définitivement validé le projet de loi créant le statut d’entrepreneur à responsabilité limitée (EIRL) qui prévoit, en cas de faillite, la séparation du patrimoine professionnel des biens personnels.
[...]La recherche de financement est l’une des étapes cruciales lors de la création ou du développement d’une entreprise. Heureusement, diverses options s’offrent aux entrepreneurs en matière de financement. Voici un tour d’horizon des principales sources de financement et des interlocuteurs à considérer. Les banques traditionnelles : Prêts professionnels : Les banques proposent des prêts destinés aux entreprises, avec des taux et des conditions variables. Découverts : Certaines banques peuvent accorder des découverts pour aider à gérer la trésorerie à court terme. Les investisseurs en capital : Business angels : Il s’agit d’individus qui investissent directement dans des start-ups ou des petites entreprises en échange de participation. Sociétés de capital-risque : Elles investissent généralement des montants plus importants que les business angels, souvent dans des entreprises en phase de croissance rapide. Plateformes de financement participatif (crowdfunding) : Les entrepreneurs peuvent présenter leurs projets sur des plateformes en ligne pour obtenir des financements de la part d’investisseurs individuels, soit sous forme de dons, de prêts ou d’investissements en capital. Les subventions et aides publiques : De nombreuses institutions gouvernementales proposent des subventions, des prêts à taux réduit ou d’autres formes d’assistance financière pour soutenir les entreprises dans certaines régions ou secteurs d’activité. Le financement par la dette via les sociétés de crédit-bail : Ces sociétés permettent aux entreprises d’acquérir des équipements en payant des loyers périodiques plutôt qu’en achetant l’équipement en totalité. Les incubateurs et accélérateurs : Ce sont des programmes qui offrent du financement, des mentorats, des espaces de travail et d’autres ressources en échange, parfois, d’une participation dans l’entreprise. Partenariats et alliances stratégiques : Former des partenariats avec d’autres entreprises peut apporter un financement indirect, par exemple, via des accords de co-développement, des licences ou des joint-ventures. Vente d’actifs : Si vous disposez d’actifs non essentiels pour votre entreprise, la vente de ceux-ci peut générer des liquidités. Le financement par l’affacturage : Cela permet aux entreprises de vendre leurs factures à une tierce partie en échange d’un paiement anticipé. Auto-financement : Utiliser vos économies personnelles ou réinvestir les profits de l’entreprise peut être une solution, bien que cela présente un risque. Conclusion : Le choix de la source de financement dépendra de la nature de votre entreprise, de son stade de développement, de vos besoins en trésorerie et de votre tolérance au risque. Il est recommandé de consulter un conseiller financier ou un expert-comptable pour évaluer les différentes options et définir une stratégie de financement adaptée à votre situation.
[...]Les établissements d’enseignement français offrent à leurs élèves le choix parmi plus de 70 filières Bac pro. De plus, l’obtention d’un bac pro ne barre pas la route à la poursuite des mêmes études supérieures que ceux qui ont un bac scientifique ou littéraire.
[...]Après une fin d’année 2012 catastrophique, les capitaux ont fait leur retour en force dans les entreprises. Pas toutes : celles du numérique, les plus porteuses d’innovations, semblent retrouver les faveurs des investisseurs.
[...]Les doléances des entrepreneurs ont été entendues hier à Bercy : le ministre Pierre Moscovici et Fleur Pellerin, en charge des PME et de l’économie numérique, ont confirmé que certaines des mesures fiscales inscrites dans le Budget 2013 seront assouplies afin de les rendre moins pénalisantes pour les start-up.
[...]François Hurel, président de l’Union des auto-entrepreneurs, demande la création d’un livret d’épargne entreprise pour soutenir les projets locaux.
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